29 avril 2007
Un peu de poésie dans ce monde de brutes...
Quand le soleil se sera couché une dernière fois derrière l’horizon
Quand mes yeux auront vu les étoiles grandir dans le grand ciel
Quand mes mains auront touché ta peau et caressé tes cheveux
Et quand le soleil m’aura ébloui, fermé les yeux
Quand la mer aura roulé une fois encore les galets dans les vagues
Quand un bruit de tonnerre et de paix aura balayé la plage
Quand le vent et la pluie auront lavé les nuages gris et bleus
Et quand la lumière m’aura étourdi, brûlé les paupières
Quand le vent aura balayé les arbres et les paysages
Quand le souffle et la tempête auront emporté jusqu’à mes souvenirs
Quand encore une fois l’air qui me manque aura étranglé ma vie
Et quand le grondement de l’ouragan s’éloignera
Pour ne laisser qu’une traînée de vent et de solitude
Alors,
Je me coucherai sur l’herbe fraîche d’une prairie
J’attendrai que le soir apaise doucement la journée
Je retiendrai mon souffle
Je m’endormirai
Sans rêve
Sans lendemain…
Peut-être alors retrouverais-je mes amours endormis
Qui n’ont jamais donné un sens à ma vie…
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